29 août 2013
Auto-dodo, le retour à la débrouille

Avec la crise, revoilà le troc… ou quand l’humain remplace l’argent. Eh oui, nous sommes de plus en plus nombreux et il y a de moins en moins d’argent-enfin redistribué… Parce que lorsque vous vous baladez sur le port d’Antibes ou dans un des palaces parisiens qui vont encore accueillir un nouveau membre en novembre, le Peninsula, avenue Kelber, on n’est pas très inquiet pour certains. Pour les autres, vive le système D. qui, grâce à Internet ne connaît aujourd’hui plus de limites. Et qui justement pour se déplacer ou se loger offre un choix de plus en plus vaste. Sans avoir forcement besoin d’un yacht, la voiture reste une nécessité pour beaucoup, souvent trop chère. Ouicar a ainsi eu la bonne idée de lancer la location entre particuliers: vous tapez la ville où vous cherchez et vous avez une liste des voitures disponibles- de la Porsche Cayenne à 100 euros par jour à une moyenne de 20 euros, 100 km inclus pour les habituelles premières catégories en société de location. L’idée est bonne et simple à condition de raccompagner la personne chez elle et d’accepter les risques liés à une assurance ultra réduite. Pour le bris de glace par exemple, c’est pour votre pomme…

Payer moins mais parler plus

Côté voiturage, la solution est très économique surtout en dernière minute par rapport au train- sur un Paris-Lille, 20 euros au lieu de 70 en TGV, à condition d’avoir le temps et une propension au bavardage. D’ailleurs certains sites précisent si le chauffeur veut du Bla, BlaBla ou Blablala-au secours pour un Paris Marseille…. Tiens, justement, Marseille. JimlePariser y a testé Airbnb avec la location d’un studio pour 34 euros la nuit. Avec la croyance que plus au sud c’est moins cher, voilà comment on se retrouve dans un studio sans poignée de porte d’entrée, ni verre car « les locataires d’avant n’étaient vraiment pas soigneux ». Passé une nuit où bien avisé, on a apporté ses draps mais pas l’oreiller qui n’existait pas, on est alors très heureux de ne pas s’attarder au matin. Sans doute l’a-t’on toutefois trop fait puisque 40 euros nous sont réclamés de ménage par un propriétaire très déçu par l’état dans lequel on a laissé sa merveille, directement prélevés par carte puisqu’on a donné le numéro. Heureusement le site réagit très vite et nous a remboursé y compris de la location. Autre expérience, à Avignon, chez l’habitant avec plus aucune autre chambre libre sur la ville, festival oblige. Et là, tout ce qu’il y a de mieux dans ce que peut être un be to be. Un vélo est prêté, les valises gardées, on vient vous chercher à la gare, bref le service en toute générosité. De quoi en retour s’obliger à une attention identique et de prendre garde à chaque chose comme si c’était chez soi. Et donc une forme de contrainte autre que celle liée à l’argent… alors à vous de voir avec cette idée que dans la vie, rien n’est gratuit sauf le soleil comme ce bel été 2013.

AW

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