17 janvier 2014
A l’ombre des jeunes filles en fleur

arton81

Chaque mois de mars et octobre, Paris se couvre de filles plus ravissantes les unes que les autres, de vraies gravures de mode qui viennent chercher leur place au soleil dans des fashion weeks où chacune est un kleenex jetable. « J’avais envie de faire, par être un objet », Marine a découvert cependant la liberté, les voyages à l’autre bout du monde même si c’est pour une journée. Pas question de jouer au touriste comme sur ce mois de septembre qui voit quatre capitales devenir le théâtre de cette industrie énorme qu’est devenue le prêt à porter. Castings, fitting (essayage), les pîeds souffrent, l’égo aussi de devoir attendre, baladée d’un point à un autre et devenir juste une poupée qu’on coiffe, qu’on maquille ou dont on décolore les sourcils. De la marchandise, qui doit tous les six mois se vendre à nouveau, ne pas trop grossir alors qu’elles ont a la peuu sur le dos et doivent faire face aux new face, les nouvelles filles plus fraiches qui arrivent sur le marché. Le reportage n’a pas de voix off, il suit c’est tout avec un maximum d’empathie, sans jamais vouloir aborder un des aspect principal de tout travail: l’argent. Combien sont-elles payées pour être des objets, loin de leur famille? Le pourcentage que retient l’agent, vous ne saurez rien en regardant ce Paroles de Poupées. Tel n’est pas l’objet de ce documentaire, diffusé pendant la semaine de la Haute couture à Paris, nettement plus calme que les Fashion weeks.

Paroles de poupées dimanche 19 janvier à 20 heures 40 sur Stylia

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