27 novembre 2015
COP toujours…

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J-3 donc pour la COP21 qui aura donc bien lieu au Bourget, lequel va se transformer en Fort Knox dès dimanche 29 novembre, avec l’A1 neutralisé jusqu’à lundi 30, le temps que les délégations étrangères-on attend 137 chefs d’état, une broutille- s’installent. La planète au chevet de la planète. La chose parait exceptionnelle mais ce que nombre des « verts » au quotidien, comme la formidable association Kokopelli (distribution gratuite des semences dans le monde), nomment « une farce » a lieu en fait chaque année, l’éléphant accouchant le plus souvent d’un souris voire de rien du tout comme à Copenhague en 2009. Car ce gigantesque maelström politico-médiatique dépend, depuis sa première édition en 1979 à Genève (on en est à la 21 édition d’où COP21), de l’unique bon vouloir des pays membres de l’ONU, ce qui rend bien sûr les choses hasardeuses sachant que même lorsqu’une directive internationale est votée interdisant la pêche à la baleine, les Norvégiens et Japonais ne la respectent pas au grand dam du super pirate Paul Watson, un superman des mers qui a créé Sea Sheperd, pour défendre les cétacés.

Le club Med de l’écologie

« Etre un pirate face aux pirates », voilà ce que sont la plupart des vrais défenseurs de la planète qui bouderont les allées moquettées de la zone bleue, une zone à badge réservée uniquement aux officiels de la COP21. Celle-ci est par ailleurs inaccessible à près de 2000 journalistes qui tout comme nous à ce jour, n’ont pas eu les grâces des Nations Unies en matière d’accréditation.   Il faut dire que pour l’ONU, les COP ne méritent pas beaucoup de personnel et que la France, pays organisateur n’a qu’à la « fermer »; et demander, originellement, à la responsable logistique du Secrétariat de la COP21 de s’improviser bureau des pleurs et des récriminations des journalistes français- les plus féroces- et de leurs confrères étrangers qui n’auront accès qu’au « Disneyland » attenant aux bâtiments abritant les conférences. Nommés Espaces Génération Climat et couvrant 27 000 m2, ils ouvriront mardi 1er  décembre et seront fermés le dimanche 6 décembre, les VIP restant ce jour-là entre eux. De Saint Gobain-sic à des ONG comme les Guides & Scouts for a Greener Future, ce sera un peu le monde des Bisounours qui pourra manger sur place des crêpes bio et de la viande certifiée « Bleu, Blanc, coeur » et regarder des films. Les « gentils membres »-accès libre et gratuit au public mais plus pour les écoliers, privés de COP21 au vu les attentats- pourront aussi assister à des conférences sur les forêts, la « femme et le genre »-sic, ou sur le financement participatif-« tu veux du vert, payes le toi » visant à nous confirmer que, vraiment, il faut réduire nos émissions de carbone en roulant électrique et en arrêtant les feux de cheminée à Paris si nous ne voulons pas avoir la météo de Marseille dans notre capitale dans 50 ans.

Monsanto, ses semences stériles, et ses pesticides comme le Round up pourront pendant ce temps là continuer à polluer tranquillement tandis qu’au nom de l’état d’urgence, la marche prévue par les altermondialistes sur Paris a été interdite-mais pas le marché de Noël de Strasbourg. On n’a les restrictions qu’on mérite…

LM

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