30 août 2012
A mourir d’ennui

Alexandre Astier a choisi la Suisse comme décor pour son premier film. Un pays où l’on s’ennuie beaucoup et dont il a su capter parfaitement le climat. Il faut donc prévoir un journal ou une occupation quelconque pour tenir durant une heure et demi au spectacle d’Isabelle Adjani en richissime folle dingue, qui ne quitte pas ses lunettes noires tandis qu’Alexandre Astier joue le chic type dans un scénario qui ne tient pas debout. Le spectateur assiste en effet impuissant à cette histoire de femme amnésique qui se retrouve en virée avec une sorte d’aide soignant qui l’emmène passer une nuit dans ce qui fut sa maison où, au fond d’une piscine vide, il arrive avec un masque de Zorro à la « débugger »! Doué pour la comédie, dommage que le créateur de Kaamelot n’ait pas exploré cette voie tant il est peu crédible dans ce drame d’une mère qui a perdu son fils et eu un grave accident. Adjani joue comme une automate un rôle sans aucune profondeur dans un film dont tous les personnages sont caricaturaux- le  chef de clinique est à ce titre édifiant-et qui prouve que l’on trouve en France des producteurs pour vraiment n’importe quoi. Vous voilà prévenus…

LM

 

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