18 juin 2016
Nicolas Le Riche, Clairemarie Osta, un pas de deux solaire

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Ils se sont rencontrés à l’Opéra de Paris. A quarante deux ans et demi, retraite oblige, ils continuent ensemble pour une nouvelle aventure, toujours proche de la scène avec cette volonté de retser en famille, la leur avec deux petites filles nées de leur union et celle du théâtre, de la danse avec cet atelier chorégraphique, le LAAC qu’ils ont créé pour donner des ailes à une nouvelle générations de danseurs qui sur fond de percussions et de piano tutoient es anges dans le studio Coupole au dernier étage du Théâtre des Champs Elysées. C’est là que ce dimanche ils donneront un spectacle de fin d’année avec les plus petits, 8 ans et les professionnels qu’ils forment quotidiennement. C’est là aussi que le Pariser a eu la chance de les rencontrer en tandem.

Alors ce spectacle, un passage obligé?

C’était un souhait rêvé dès le début pour nous de faire cette fenêtre ouverte sur nos activité et que les gens puisse voir le travail qui a été fait sur toute l’année. Et l’équipe du TCE -Théatre des Champs Elysées a tout de suite été enthousiaste.

C’était important pour vous d’ouvrir votre structure au sein d’un théâtre?

Oui, nous voulions associer la transmission et la création au sein d’un même lieu.

Et pourquoi ne pas avoir choisi de parcourir le monde entier à faire des galas après l’Opéra, vous auriez pu le faire étant donné votre carrière…

Clairemarie Osta: Il se trouve qu’à un jeune âge, on a croisé des gens extraordinaires comme pour ma part Christiane Beaussart qui enseignait au Conservatoire de Paris et que nous avions envie de nous projeter nous-même dans ce genre de rôle.

Nicolas Le Riche:

Moi j’ai eu de grands professeurs comme Maitre Perretti, Jean Yves Lhormond, Rudolph Nourrev, Roland Petit, qui m’ont tous à leur manière et très différemment.

Vous ne citez que des hommes Nicolas, il semblerait donc que cela fonctionne quelque peu sur des affinités entre même sexe. C’est d’ailleurs une vraie chance pour vos élèves d’avoir deux energie différente de par le couple que vous formez.

Clairemarie Osta: On pourrait citer dans nos deux formations des hommes et des femmes mais iol est vrai que le parcours d’une danseuse, la technique n’est pas la même que celle d’un garçon.

Etre tous les deux dans cette aventure était une évidence?

Nicolas Le Riche: Nous y avons vu un interet mais au delà il y avait un projet que nous trouvions normal de défendre ensemble.

Clairemarie Osta: Dans nos projets après toute une étape de vie à l ‘Opéra de Paris,  on s’est dit que cela serait une aventure et une expérience à vivre ensemble. C’était une aventure à saisir…

Alors justement, comment vous organisez-vous entre vous?

Clairemarie Osta; Ça s’équilibre, on n’est pas attiré par les mêmes choses, on ne se bagarre pas. Tout ce qui va être numérique cela va être Nicolas, mais pour le reste, on partage tandis que la gestion, c’est moi. Mais nous partageons tout en matière de choix artistique comme pour le percussionniste que nous avons souhaité dans notre cours.

Nicolas Le Riche: Cela dépend de plus des dossiers; lorsque l’un en commence un, il tend à le finir lui-même.

Le percussionniste est en effet une vraie nouveauté par rapport au piano, plus classique

La présence musicale du cours se devait d’être originale comme elle le sera au spectacle. Cette présence des musiciens avec très peu d’enregistrements, les musiciens qui improviseront avec les enfants comme au cours apporteront une vitalité et un complément indispensable au plaisir. On retrouvera l’ambiance qu’il y au cours avec nos sept musiciens. Il y a des jazzmen, des violoncellistes.

Quels niveau d’élèves avez-vous?

Il y a des gens de compagnie, croisés au hasard mais également des enfants qui peuvent de façon très ponctuelle, ne passer que pour un cours.

Vous avez justement choisi de ne pas faire de sélection pour s’inscrire, la chose est rare…

Nous avons été attentifs à voir un groupe dans les professionnels et pour les enfants que ce soit avant tout l’intention qui compte,  le désir qu’ils ont de danser. Nous n’avons pas trop calculé, on voulait juste ouvrir sans vouloir que nos antécédents classiques ne pèsent trop forts, même si c’est très positif. Nous avons chez les apprentis pro un tiers de formation classique, et les autre danse contemporaine-on en fera l’année prochaine comme du hip- hop et du pilate- ou du jazz, auxquels s’ajoute les aprrentis, les amateurs et les enfants le mercredi plus le samedi, les élèves de l’Opéra de Paris.

 

 

 

 

 

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