26 décembre 2013
La Clusaz/ le Courchevel d’hier

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A descendre la piste l’Envers qui chemine au milieu des chalets entre le versant de l’Etale et le pied des pistes de la Clusaz, le nostalgique du Jardin Alpin de Courchevel pourra retrouver ce cocktail rare qui a fait le succès de cette station devenue infréquentable pour le commun des mortels: du charme, des sapins et de la neige. Car s’il faut grimper de plus en plus haut pour être sûr d’avoir un enneigement digne de ce nom et ne pas skier sur de l’herbe ou des cailloux, l’ inconvénient est qu’en altitude, il n’y a plus de sapins! Adieu donc les paysages de Belle et Sébastien; le skieur est condamné à descendre des autoroutes damées avec le sentiment que c’était mieux avant. Aussi, c’est un vrai plaisir que de découvrir une station qui a gardé ses vestiges anciens -église et chalets- tout en offrant le must du confort avec des hôtels au tarifs raisonnables sans luxe ostentatoire. Que ce soient les restaurants l’Ecuelle, le Grenier, L’Arbé ou en altitude, Le Praz, l’authenticité est sauvegardée avec une décoration tout en bois des plus harmonieuse et des prix tout à fait raisonnables. Et même le tout récent Au coeur du village, le seul cinq étoiles de la station offre un spa avec une magnifique piscine et un lobby design et luxueux une bière à 5 euros à prendre au milieu d’une clientèle familiale parlant français. Il reste par ailleurs des restaurants d’altitude comme « autrefois », loin du luxe ou des self services, à l’image des Joux, offrant buffet de pâtisseries « maison » à se damner dans une formule à 18 euros qui ce jour-là proposait un porcelet à la broche avec gratin dauphinois mémorable.

Du luxe raisonnable

En station, Chez Valérie est sans doute l’adresse en matière de spécialité savoyardes tandis que côté chocolat, Patrick Agnellet tient largement la comparaison avec les Marconi et autres Christian Constant parisiens tandis que Morand cultive la tradition dans une boutique qui sent bon les chocolateries d’antan. la nuit tombée, le bar qui bouge est un superbe chalet ancien, Les caves de Paccaly avec une terrasse exterieure chauffée. Côté hôtels, si le Carlina offre une piscine intérieure avec une vue sur les pistes assez spectaculaire, l’hôtel se mérite après la journée de ski, assez excentré et en hauteur; préférez lui le Christiana, en plein centre, ambiance design avec son restaurant Le bistro ou l’hôtel Les Sapins, à flanc de montagne et skis aux pieds.Quant au Coeur du village, son spa est magnifique mais gare si vous avez un chien, le supplément est de 20 euros par jour, 40 euros si on fournit la gamelle. A 400 euros la chambre, voilà qui est un peu cher, non?

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